La contrainte de l’oudrorève – contrainte extrême consistant à guider son rêve (technique du rêve lucide) vers une règle de droit – et exemple juste après le colloque de Genève 2021 :

« Nul ne peut appliquer les principes des stations s’il n’a pas, pendant un temps, suivi les traces des moutons ».

Ici, il s’agit évidemment des stations de bus (les principes des stations est la contrainte de l’oudrobus et ses résultats) et des moutons nuageux (contrainte de la création du droit des nuages) scientifiquement appelées Altocumulus Floccus qu’il convient de suivre le plus longtemps possible pour trouver du droit potentiel liquide ; un nuage en forme de chien de berger est chargé de faire, sans violence, la police de cet attroupement. Ces moutons (appelés aussi jellyfish – méduse – en anglais) portent souvent, sous eux, une traine nuageuse en forme de virgule nommée pour cette raison virga. Il y a ainsi une ponctuation dans le ciel, marquant le rythme des règles floconneuses.

L’adage existant relatif à ce type de nuage est déjà assez fluide (voir contrainte liquide) en lui-même mais ce caractère peut encore être légèrement accentué :

«Ciel moutonneux, demain il pleut»

ce qui donne en emoji :

🐑🐑🐑=🌨🌨🌨

et peut donner en contrainte liquide « Ciel goutte-au-nez, demain est arrosé » :  😪 = 🍷🍸(à noter que 😪 est l’emoji de la goutte au nez issu d’un fou rire et non de la tristesse selon la Cour suprême du comité olympique de l’oudropo,, dans le célèbre arrêt dissident Rives).

 

voir des traditions d’utilisation du rêve pour résoudre des litiges chez certains peuples autochtone

le droit de rêve, impôt du moyen âge ; le droit de rêver, les grands rêves de Senghor ou Luther King ; 

Lahire

« Si nos représentations mentales, conscientes ou inconscientes, sont structurées par des rapports de pouvoir, le rêve doit pouvoir témoigner de l’existence de tels rapports. Le monde social, qui est tramé par des rapports de domination et des luttes pour le pouvoir de natures variées, pénètre nécessairement le monde onirique. C’est en tout cas l’hypothèse que je propose de valider en ouvrant ce chantier d’étude. » (L’interprétation sociologique des rêves, p.135)

ou aux travaux de la sociologue américaine Arlie Hochschild sur les émotions

LE DROIT DE RÊVE

Parmi le très grand nombre d’impôts et taxes existant dans la France d’Ancien Régime, figuraient des impôts indirects, et parmi ces derniers, les taxes sur la circulation des marchandises représentaient un revenu important. Ces taxes s’appliquaient aux marchandises entrant et sortant du royaume, mais aussi aux biens circulant à l’intérieur du royaume. A Lyon, on parle de droit de resve (ou rêve, le mot étant féminin) pour les droits perçus sur les marchandises exportées vers les autres provinces du royaume, et de droit de foraines pour les marchandises exportées à l’étranger, mais la terminologie est évolutive (ainsi le régent Charles ne parle pas de la foraine).

Pour le XVe siècle, la documentation semble assez maigre. On est en revanche assez bien renseignés sur le processus de taxation pour les XVIIe et XVIIIe siècles, les tarifs étant publics, imprimés et affichés au bureau de la rêve. Ainsi, pour une charge de mulet, soit environ 350 livres, le marchand devait s’acquitter d’une somme variable. En 1653, une charge de blé était taxée 1 sou et 6 deniers au titre de la rêve, tandis qu’une charge de cordons de soie était redevable de 6 livres et 14 sous, soit plus de 120 fois le tarif du blé. Le tarif de la foraine était souvent plus élevé, mais pas toujours. En 1653, toujours, la charge de blé n’était pas taxée au titre de la foraine, tandis que l’exportation de cordons de soie générait un droit de 8 livres [1].

La vérification des marchandises se faisait soit au bureau de la rêve et foraine (installé au XVIIIe siècle à l’Hôtel de ville), soit aux portes de la ville. Le marchand se présentait au bureau, s’acquittait de sa taxe et recevait une quittance (ou acquit) à titre de justificatif. Les contrevenants pouvaient voir leur marchandise saisie, et être contraints de payer une forte amende de 500 livres.

La rêve était en principe une taxe royale. Toutefois, dès le XVIe siècle, le roi en avait concédé la perception à la ville, contre versement au trésor royal d’une somme fixe (c’est ce qu’on appelait l’affermage). La mémoire de cette origine régalienne ne s’était pas pour autant perdue, et en 1773, le roi rappelait que le contentieux de la rêve et de la foraine relevait de ses tribunaux.

Debene Marc. Un seul droit pour deux rêves. In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 38 N°1, Janvier-mars 1986. pp. 77-94;

doi : https://doi.org/10.3406/ridc.1986.2359 https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1986_num_38_1_2359

Rêve 

Résumé

Le système foncier sénégalais est l’enjeu d’un affrontement de deux rêves. Au grand rêve senghorien de rupture avec la propriété bourgeoise et de gestion communautaire des sols s’opposent en effet les rêves des habitants qui croient être propriétaires. L’État, en théorie maître du sol mais en pratique velléitaire et clientéliste, n’a pas encore pu assurer le succès d’un rêve sur l’autre.

3.

Cour d’appel de Poitiers, 22 juin 2016, 15/03297

Contenu du texte : […] Elle présentait un stress post traumatique avec des migraines hemicraniennes, une activité onirique centrée sur ses problèmes de travail, des ruminations incessantes anxieuses, une perte de l’élan vital […

Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 1er juin 2010, 09-86.545, Inédit

Contenu du texte : […] bien que tous les actes aient été effectués pour justifier des positions imaginaires, il a suffi qu’il soit découvert pour qu’il revienne à la réalité », et évoquait ensuite chez le patient une phase onirique […]

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 15 mars 2006, 05-81.606, Inédit

Contenu du texte : […]  » c’est un chaos qui s’est installé dans ma tête ; à cause de ce chaos que l’on a crée tout autour de moi et dont les effets m’ont anéanti grâce à un terrain psychologique préparé par des événements oniriques […]

Cour de cassation, Chambre criminelle, du 6 décembre 1988, 88-80.962, Inédit

Contenu du texte : […] que la résidence Deauville Plage était à Deauville ;  » alors, d’une part, que l’article 44 de la loi du 27 décembre 1973 n’interdit pas la publicité hyperbolique se traduisant par l’emploi de termes oniriques […]

COUR DE CASSATION, CHAMBRE CIVILE 2, du 29 mars 1962, Publié au bulletin

Contenu du texte : […] D’ASSURANCES AU CIVIL EN REPARATION DU DOMMAGE CAUSE, IL EST REPROCHE A L’ARRET ATTAQUE, UNE NOUVELLE EXPERTISE AYANT ETE ORDONNEE, D’AVOIR DECLARE LE MONNIER RESPONSABLE DE L’ACCIDENT AU MOTIF QUE LES TROUBLES ONIRIQUES […

| France, Cour de cassation, Chambre civile 2, 29 mars 1962, JURITEXT000006960042

ALIENES – FAIT COMMIS SOUS L’EMPIRE DE LA DEMENCE – RESPONSABILITE CIVILE – NON-LIEU – POSSIBILITE DE FONDER UNE CONDAMNATION SUR L’ARTICLE… … LES TROUBLES ONIRIQUES L’AYANT DETERMINE DEVAIENT ETRE CONSIDERES COMME UNE MANIFESTATION DE L…ATTENDU QU’IL RESULTE DES ENONCIATIONS DE L’ARRET CONFIRMATIF ATTAQUE QUE LE 7 MAI 1954, COSSA CIRCULAIT EN AUTOMOBILE SUR UNE ROUTE NATIONALE, LORSQUE BRUSQUEMENT UNE AUTRE VOITURE CONDUITE PAR LE MONNIER ROULANT EN SENS INVERSE, TRAVERSA BRUSQUEMENT LA ROUTE ET VINT HEURTER SON VEHICULE QUI SE RENVERSA ; QUE COSSA ET SA FEMME FURENT BLESSES ; QUE LE MONNIER AYANT FAIT L’OBJET D’UNE…

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 | CEDH, AFFAIRE BAMOUHAMMAD c. BELGIQUE, 2015, 001-158750

… sensorielles : sub-confusion, onirisme à thème de persécution, sous-tendu par des hallucinations ou illusions…DEUXIÈME SECTION AFFAIRE BAMOUHAMMAD c. BELGIQUE Requête no 47687/13 Cette version a été rectifiée le 26 janvier 2016 conformément à l’article 81 du règlement de la Cour. ARRÊT STRASBOURG 17 novembre 2015 DÉFINITIF 17/02/2016 Cet arrêt est devenu définitif en vertu de l’article 44 § 2 de la Convention. Il peut subir des retouches de forme. En l’affaire Bamouhammad c. Belgique, La Cour européenne des droits de l’homme deuxième section, siégeant en une chambre composée de : Işıl Karaka..