Constraint: create law with an automatic translator (Google, Reverso, etc.)

—Art 1 UDHR: All human beings are born free and equal in dignity and rights.

—French version + Chinese + Japonese = English

——New Art 1 UDHR: Long-term maintenance of one time do not have the protected areas to prevent long-term exclusive protected areas such as the prevention of protected areas.

Contrainte : créer du droit à l’aide d’un site de traduction automatique.

Par exemple : traduction en anglais à l’aide du site Reverso puis retour au français puis japonais puis retour au français

Art. 545 CC  « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité ».

Devient :

« Quant à n’importe qui de lui ne peut pas être forcé dans l’abandon d’elle ; il est pour un but public et une blondeur et n’est pas l’amour d’une pièce détachée ».

Commentaire : ce n’est pas un Oudropo,, car il paraît bien difficile de déceler ici un droit nouveau. Cette contrainte pose tout de même une difficulté juridique car des sites comme Reverso passe systématiquement par l’anglais à chaque nouvelle langue, si bien qu’en réalité ce texte est repassé par l’anglais au moins deux fois. Ce qui paraît être une traduction automatisée est en réalité une forme de créolisation de l’anglais (mélange de l’anglais et des autres langues v. Le Monde Diplomatique, Janvier 2015, page 28, Google et l’impérialisme linguistique, Il pleut des chats et des chiens, par Frédéric Kaplan & Dana Kianfar ). Or la traduction juridique est une forme particulière de traduction souvent réservée à des spécialistes car il s’agit de conserver la force normative d’un énoncé. Les algorithmes utilisés par ces traducteurs (heureusement à titre d’aide seulement, Voir aussi le site IATE qui réunit les traductions déjà réalisées des juristes linguistes de l’Union européenne) peuvent par conséquent générer des biais et imposer très subtilement la manière de penser du Common Law.

La traduction est en elle-même une contrainte. Ainsi comment traduire cy-près ? Cette expression vient du français et se dit d’une distribution d’indemnité qui ne revient pas aux titulaires (car ils ne sont pas atteignables) mais à un autre organisme (caritatif, par exemple). On pourrait proposer « redirigée » à propos de l’indemnité. Mais tous les sites de traduction automatique enlève le tiret du milieu, manu militari, et traduisent le Cyprès, l’arbre.

voir Oudropo, armoire, du texte littéraire au langage juridique, sixtine, Cabâzor