Contrainte Oudropo,, : jouer avec le terme d’Oudropo,, pour créer du droit ou bien    celle qui consiste à définir ce qu’est l’Oudropo,,.

Définition de l’Oudropo,,

Romain : c’est un moment de discussion ou l’on essaie de pousser un aspect du droit pour en comprendre les contours, on va multiplier les points de vue.

Valérie-Laure : c’est un endroit oû on mâchonne du droit, des mots sans chercher un sens à ce qu’il raconte, un moment de liberté que les juristes s’accordent assez peu dans une contrainte de liberté, ce qui est un oxymore.

Sophie : c’est un déplacement par des juristes dans les domaines qu’ils maitrisent, cela ne se passe par dans le domaine du droit, il n’y aura jamais de définition, on cherche ce que l’on ne saura jamais.

Viveca pour définir oudropo,, :  oublis unis de rouge ombre pour omettre, on oublie ce que l’on pense, pour omettre, pour retrouver

Nathalie lieu créatif : on ouvre des fenêtres, c’est jubilatoire.

Alicia : l’Oudropo,, m’a apporté beaucoup de bien-être, un oubli de soi, de ses titres, de ses recherches, il n’y a plus de hiérarchie, on reste des spécialistes, on  connait notre matière, çà n’a pas de but, donc on trouve, on découvre des usages, la perspective scientifique est inversée, on ne pose rien on découvre beaucoup, pas de règle au début ou à la fin, colombe de Kant, nous libère.

Oudropien : contrainte du dictionnaire automatique (poudroient, foudroient) et de la définition oblique.

Oudropo,, : contrainte de la traduction, OpenPoLaw,,

Réécriture : OUDROPΩ Oudropώ

OUDROPΩ lire oudropo,, peut vouloir dire deux choses OUvroir de DRoit POtentiel ou bien OUvroir de Droit  PrOcessuel, RelatiOnnel et Symbolique (pour pΩ). Dans la première signification l’Oudropo,, est un jeu fondé sur la contrainte pour créer du droit. Dans la seconde signification l’Oudropo,, est une approche théorique du droit selon laquelle la relation juridique est première en logique. On peut utiliser le jeu de l’Oudropo,, sans adhérer à la théorie juridique qui comme toute théorie est nécessairement imparfaite, partiale et partielle. Elle est une construction abstraite pour tenter de rendre compte de certains aspects concrets du droit.

Ainsi on peut dire que la relation juridique est située dans le temps et évolue. Sa primauté implique qu’il n’y a pas encore de substance à ce stade logique et donc que tout est procédural. La primauté de la relation implique la primauté du processuel sur le substantiel qui devient alors un droit plus abstrait que la procédure et non pas l’inverse. Cette relation procédante est invisible et à certains égards infinie. On peut l’exprimer par une image : une relation est un espace entre deux personnes qui est microscopiquement infinie. On ne peut, dés lors, en rendre compte par un simple signe, tel qu’un mot ; il faut un symbole qui ne vient pas représenter ce qui n’est pas visible mais se substituer à l’invisible. La lettre grecque omega est aussi un symbole de l’infini car c’est la dernière lettre de l’alphabet. Elle correspond alors à la notion de symbole conçu dans un sens strict : un énoncé lui-même polyvalent rendant compte d’une réalité polyvalente.

Omega vient du protosinaïtique ayn (existe en hébreux) qui proviendrait d’un hiéroglyphe voulant dire œil. Or, l’œil est un symbole de connaissance et de clairvoyance. C’est notamment un symbole maçonnique et chrétien de l’essence et de la connaissance divine. C’est un symbole pour une chose universelle dans l’Islam correspondant aux archétypes de Platon (ce qui ne change pas sans être selon Whitehead, des abstractions ou des patterns permanents). L’œil est aussi un équivalent symbolique du soleil comme œil du monde (Chevallier et Gheerbrant). Curieusement le symbole de l’infini renvoie ainsi à l’œil qui contemple cet infini comme si on ne pouvait détacher en matière d’infini l’observé de l’observateur. Ce symbole peut être regardé comme le symbole du symbole. C’est pourquoi il peut être prononcé O (omega) et servir à rendre compte du mot symbole. La difficulté est de tenir la barre de la raison très fermement pour tenter de réfléchir avec l’infini sans verser dans l’irrationnel et le mysticisme.

Si l’on voulait rendre compte logiquement des relations juridiques on pourrait être tenté d’employer la logique dite symbolique. Dans la logique symbolique, il y a différents types de relations : appartenance : ∈ ; inclusion : ⊂ ; égalité : = et disjonction : V, mais ce sont des signes non des symboles polyvalents et ils appartiennent à une théorie des ensembles et des relations. Le droit est une théorie des relations mais qui conservent des montages véritablement symboliques et une logique de l’argumentation qui est à mille lieux de la logique formelle.  Dés lors, il paraît difficile de faire une présentation des relations juridiques sous forme de logique symbolique si celle-ci comporte des symboles-signes ne permettant pas les analogies par exemple. En revanche par exemple, la flèche ou le cercle ont sans doute une valeur symbolique permettant de rendre compte de la polyvalence des relations juridiques. Souvent une flèche veut dire qu’un tel doit quelque chose à quelqu’un mais aussi tout simplement avec deux flèches en sens inverse qu’il y a une relation réciproque. On a rarement besoin de l’idée d’appartenance sauf à dire qu’elle est présente avec le cercle dans lequel se trouvent les entités concernées par un nom propre   (famille, société commerciale). La disjonction V qui se dit « ou » ne rend pas compte de l’idée de conflit entre deux personnes, le conflit ne se symbolise pas, semble-t-il en droit.

Autre réécriture : OUDROP∞.

OUDROP∞ lire oudropo,, peut vouloir dire deux choses OUvroir de DRoit POtentiel ou bien OUvroir de Droit RelatiOnnel, Processuel et symbolique (pour ∞). Le symbole mathématique ∞ qui veut dire infini n’est pas qu’un signe. Il correspond à la notion de symbole conçu dans un sens strict : un énoncé lui-même polyvalent rendant compte d’une réalité polyvalente, en ce sens qu’elle est insaisissable. Le symbole ∞ représenterait un ruban en forme de 8 et aurait été créé par des mathématiciens du XVII° siècle pour rendre compte de l’infini sur le modèle du lemniscate de Bernoulli. Le ruban est un symbole de nœud et de lien. Il existait déjà dans l’antiquité romaine pour exprimer un grand nombre et viendrait d’une déformation de CD qui voulait dire mille en latin. Il pourrait être aussi une déformation d’omega Ω ou ώ en minuscule symbole des chiffres ordinaux infinis depuis Cantor. Pour Ifrah dans son histoire des chiffres, le symbole de l’infini pourrait provenir d’un symbole indien représentant ananta voulant dire serpent-infini. Pour nous, ce symbole peut être regardé comme le symbole du symbole qui était un objet coupé en deux dans l’antiquité grecque chargée d’instituer un lien juridique (le fameux symbolon). Aujourd’hui de nombreuses personnes se font tatouer le symbole de l’infini sur le corps avec le prénom de la personne aimée pour exprimer leur amour éternel ou infini. Cela montre le besoin de symboliser les relations pour les faire durer mais peut-être aussi l’échec du droit étatique tentant de marquer les personnes par des textes que le tatouage vient suppléer. On sait le rôle anthropologique que le tatouage a pu jouer et joue donc encore.